Vous sentez votre vessie s’emballer dès que le stress monte ? Ce n’est pas dans votre tête. Le système nerveux pilote aussi le bas-ventre. Bonne nouvelle : on peut casser le cercle « stress → envie pressante → douleur → stress ». Pas avec une astuce magique, mais avec un plan clair, réaliste, et des routines courtes qui tiennent dans une journée normale.
- TL;DR : le stress active le système nerveux sympathique, contracte le plancher pelvien et amplifie la douleur. Calmer ce système + détendre le plancher pelvien = moins d’envies pressantes et de douleurs.
- Commencez par exclure une infection (bandelette/ECBU) si brûlures, fièvre ou sang. N’enchaînez pas les antibiotiques sans test.
- Au quotidien : respiration brève anti-stress (60 s), « downtraining » du plancher pelvien, entraînement vésical, gestion des déclencheurs (café, sodas, épices), sommeil régulier.
- Gardez un journal sur 3 jours : horaires pipi, volumes approximatifs, boissons, douleur, stress, alimentation. On ajuste sur faits, pas au doigt mouillé.
- Consultez vite si fièvre, sang dans les urines, rétention, grossesse, douleur aiguë chez l’homme, douleurs qui durent > 6 semaines.
Ce que le stress fait à votre vessie (et comment le reconnaître)
Quand le stress grimpe, le cerveau passe en mode alerte : le sympathique s’active (adrénaline, cortisol), le plancher pelvien se crispe comme une armure, les signaux de la vessie sont « montés » en volume. Résultat : besoins pressants, jets plus fréquents et douleurs qui durent plus longtemps que d’habitude. Chez certaines personnes, il existe aussi une « sensibilisation centrale » : le système nerveux interprète des signaux bénins comme menaçants.
Des équipes ont mesuré tout ça. Les recommandations 2024 de l’European Association of Urology (EAU) sur le syndrome douloureux vésical insistent sur la réduction du stress et la rééducation périnéale comme piliers de première ligne. L’American Urological Association (mise à jour 2022) place aussi les approches comportementales (relaxation, éducation, gestion des déclencheurs) au début du parcours de soins. Une méta-analyse 2023 sur la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) montre une baisse modérée de la douleur et de la détresse chez les patient·es avec douleurs pelviennes chroniques. Et un essai randomisé 2022 sur la pleine conscience a réduit la fréquence des urgences urinaires par rapport à l’éducation seule.
Comment savoir si votre vessie réagit au stress ? Cherchez la dynamique : symptômes qui flambent avant une présentation, une dispute, ou en période de rush ; relief pendant un week-end calme ; douleur qui s’étend au bas-ventre, au périnée, aux adducteurs ; sensation de « serrage » périnéal. Parfois la météo joue : à Strasbourg, l’hiver froid pousse à boire plus de cafés, à bouger moins, à contracter contre le froid - combo parfait pour réveiller la vessie.
N’oubliez pas les vrais signaux d’alarme :
- Fièvre, douleurs lombaires, frissons : pensez pyélonéphrite → soins urgents.
- Sang visible dans les urines, perte de poids, tabagisme, plus de 45 ans : bilan urologique recommandé.
- Brûlures + urines troubles + odeur forte + début brutal : infection probable → test (ECBU) et traitement adapté.
- Rétention (impossibilité d’uriner), grossesse, douleur testiculaire ou périnéale aiguë chez l’homme : urgence médicale.
- Après radiothérapie pelvienne ou chirurgie récente : consultez tôt.
À l’inverse, si les urines sont claires, que la douleur est fluctuante, liée au stress, au cycle ou à l’alimentation, et qu’il n’y a pas de fièvre, on pense moins à une infection et davantage à un dérèglement « neuro-musculo-inflammatoire » de la vessie et du bassin. C’est précisément là que la gestion du stress et du plancher pelvien aide.
Plan d’action pas à pas pour apaiser la vessie et le système nerveux
Vous n’avez pas besoin d’une journée vide et d’un tapis de yoga hors de prix. Vous avez besoin de séquences courtes que vous répétez. Voici un plan simple, bâti sur ce que recommandent les sociétés savantes et ce qui fonctionne au quotidien.
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Étape 0 - Vérifier l’infection si doute : brûlures marquées, besoin urgent soudain, urines troubles/odorantes, fièvre ? Faites une bandelette et un ECBU avant antibiotique. En France, votre médecin ou une maison de santé peut organiser ça rapidement. Évitez d’enchaîner les cures « au cas où », ça dérègle le microbiote et n’aide pas les douleurs non infectieuses.
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Étape 1 - Abaissé de tension en 60 secondes : trois techniques express, à faire 3-5 fois par jour.
- Soupir physiologique : inspirez par le nez, ajoutez un mini-inspire, puis soufflez longuement par la bouche (2-3 cycles). Ça baisse vite l’excitabilité du système sympathique.
- Respiration 4-7-8 (si ça vous convient) : inspirez 4 s, retenez 7 s, expirez 8 s (4 cycles). Si vous vous sentez étourdi·e, raccourcissez.
- Règle 3-3-3 : repérez 3 choses que vous voyez, 3 sons, 3 contacts physiques. L’attention revient dans le corps, l’alarme baisse.
Astuce : mettez un rappel discret sur votre téléphone avant chaque réunion. Une minute de respiration vous évite 30 minutes de course aux toilettes.
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Étape 2 - Détendre le plancher pelvien (« downtraining ») : si vous avez des douleurs, oubliez les « Kegels » pour l’instant. Beaucoup de personnes douloureuses ont déjà un plancher pelvien trop contracté. Objectif : relâcher et allonger.
- Respiration basse : main sur le bas-ventre, inspirez en gonflant doucement le ventre, imaginez le périnée qui « descend » comme un ascenseur. À l’expire, laissez remonter sans pousser.
- Positions qui rassurent la vessie : posture de l’enfant, dos contre un mur avec souffle long, étirements doux des adducteurs et des fessiers (2 x 60-90 s, sans douleur).
- Auto-détente du piriforme et du psoas avec une balle souple sur les fessiers (30-60 s par point, respiration lente).
Ce n’est pas ésotérique : une étude 2022 randomisée a montré que la physiothérapie périnéale spécialisée améliore douleur et fréquence chez les personnes avec syndrome douloureux vésical. Si vous pouvez, consultez un·e kiné formé·e en pelvi-périnéologie.
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Étape 3 - Entraînement vésical : on rééduque la vessie comme on rééduque un genou.
- Planifiez vos passages toutes les 2-3 heures. Si l’envie arrive avant, retardez de 5 minutes en respirant et en vous asseyant si possible. Augmentez par paliers jusqu’à 15-30 minutes de plus que votre délai habituel.
- Évitez de « faire la sécurité » toutes les 15 minutes. Ça entraîne la vessie à avoir peur du vide.
- Si vous avez souvent l’impression de ne pas vider, essayez le « double-jet » : attendez 30-60 s et retentez, sans pousser fort.
Pour l’urgence douloureuse, la clé est la détente, pas la contraction. Les « flicks » périnéaux aident plutôt les urgences sans douleur. Testez, voyez ce qui apaise le mieux votre bassin.
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Étape 4 - Boissons et assiettes : testez, n’interdisez pas tout
- Suspects fréquents : café, thés forts, sodas (caféine + bulles + édulcorants), alcool, agrumes, tomate, épices piquantes, chocolat, édulcorants artificiels. Les jus très acides et les boissons « énergie » sont souvent les pires.
- Hydratation : visez des urines jaune pâle, environ 1,6-2 L/jour selon votre gabarit et votre activité (sauf avis médical contraire). Évitez de boire beaucoup après 20 h.
- Remplacements « safe » pour tester : eau plate, eau tiède, tisane camomille ou rooibos, lait d’avoine, bouillon léger. Café ? Essayez décaféiné de qualité pendant 2 semaines.
- Méthode : éviction ciblée 10-14 jours, puis réintroduction un aliment/boisson à la fois, en notant la réaction. Pas de liste noire à vie sans preuve sur vous.
La Cochrane et la NICE rappellent que les preuves alimentaires sont individuelles. La seule règle qui gagne souvent : moins de caféine, moins d’édulcorants.
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Étape 5 - Bouger, dormir, protéger votre « budget stress »
- Mouvement : 150 minutes/semaine d’activité modérée (marche vive, vélo doux) + 2 séances de renforcement. Les méta-analyses 2024 montrent une baisse de l’anxiété et un meilleur sommeil ; ça se traduit souvent par moins d’urgences.
- Lumière du matin 10 minutes, heure de coucher régulière. Un sommeil stable baisse l’adrénaline et rend la vessie moins réactive.
- Coupez 20 % de vos micro-stresseurs : notifications, déjeuners sur le pouce, café tardif « pour tenir ». Ça libère de la bande passante pour récupérer.
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Étape 6 - Aides ciblées (à discuter avec votre médecin/pharmacien)
- Analgésiques simples ponctuels : paracétamol. Anti-inflammatoires : prudence et prise courte si indiquée.
- Spasmolytiques (ex. phloroglucinol) : certaines personnes ressentent un soulagement des spasmes. Voyez avec votre pharmacien.
- Suppléments : évitez les doses élevées de vitamine C (irritant possible). Magnésium glycinate le soir peut aider la détente musculaire. Le D-mannose sert plutôt à la prévention d’infections, pas aux douleurs non infectieuses.
- Thérapies validées : TCC, pleine conscience guidée, kinésithérapie périnéale. Les lignes directrices EAU/AUA les placent en première intention.
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Étape 7 - Journal mictionnel « 3 jours » : notez sur 72 heures : heures de pipi, volume approximatif (petit/moyen/grand ou en ml si gobelet), boissons (quoi/quantité), douleur (0-10), stress (0-10), aliments suspects. Avec ça, vous voyez les vrais déclencheurs et vos progrès.
Erreurs à éviter : boire 3 L « pour rincer » (fréquence et urgence explosent), multiplier les Kegels en période douloureuse, s’interdire toutes les saveurs pendant des mois, checker 50 fois des forums à 2 h du matin, reporter indéfiniment une évaluation médicale quand il y a du sang ou une douleur qui s’aggrave.
Outils prêts à l’emploi : check-lists, FAQ et prochaines étapes
Gardez cette section comme votre kit de poche. Tout tient en listes rapides et scénarios concrets. J’écris depuis Strasbourg : j’utilise ces routines les jours de réunions serrées et de déplacements en TGV, où le stress et les cafés s’invitent trop facilement.
Check-list « déclencheurs » (faites-la une fois par mois)
- Combien de cafés hier ? À quelle heure ?
- Sommeil : heure de coucher / réveil, nuits coupées ?
- Boissons irritantes : sodas, alcool, jus acides, boissons « énergie » ?
- Stress de 0 à 10 : trois sources principales ?
- Activité physique : bougé au moins 20 min ?
- Constipation : transit ralenti ? (Un intestin plein comprime la vessie.)
- Vêtements : jeans très serrés, ceintures compressives ?
- Cycle hormonal (si concerné·e) : semaine prémenstruelle plus sensible ?
Plan « 7 jours reset vessie »
- Jour 1 : journal mictionnel + eau plate + remplacer le café de l’après-midi par une tisane. Respiration 3 x 1 min.
- Jour 2 : ajouter 2 séquences de downtraining (5 min matin/soir). Testez le soupir physiologique avant les réunions.
- Jour 3 : commencez l’entraînement vésical (retard de 5 min). Coupez les sodas/édulcorants.
- Jour 4 : marche 20-30 min + étirements fessiers/adducteurs. Dîner plus tôt, moins salé.
- Jour 5 : réservez 10 min de TCC/pleine conscience guidée (appli, enregistrement). Ajustez l’hydratation pour urines jaune pâle.
- Jour 6 : cuisine sans tomate/agrumes/piquant. Testez une boisson « safe » préférée.
- Jour 7 : bilan : qu’est-ce qui a le plus aidé ? Gardez 3 habitudes, réintroduisez un aliment pour tester.
Mini-FAQ
- Le stress peut-il « créer » une douleur vésicale sans infection ? Oui. Par la contraction périnéale et la sensibilisation nerveuse. C’est documenté dans les guides EAU/AUA.
- Quelle différence entre cystite interstitielle/syndrome douloureux vésical et infection ? L’IC/BPS dure > 6 semaines, cultures souvent négatives, douleur liée au remplissage soulagée à la vidange, hypersensibilité. L’infection est aiguë, avec cultures positives et signes infectieux.
- Les probiotiques ? Intérêt surtout en prévention des infections récidivantes. Peu de données directes sur les douleurs non infectieuses.
- Le sport empire-t-il les symptômes ? Les impacts forts peuvent irriter pendant un flare. Préférez marche, vélo doux, natation, renfo léger. Bouger aide plus qu’il n’aggrave.
- Quoi boire au café avec des collègues ? Décaféiné de bonne qualité, rooibos, eau pétillante légère (si elle ne vous irrite pas), lait végétal chaud.
- Sexe et douleurs ? Attendez la fin d’un flare douloureux, utilisez lubrifiant, communiquez, privilégiez positions sans pression directe, et faites du downtraining avant/après. Si douleurs persistantes, parlez-en à un·e pro.
Décision rapide : dois-je consulter aujourd’hui ?
- Oui, aujourd’hui : fièvre, frissons, douleur au flanc, sang visible, rétention, grossesse, douleur aiguë chez l’homme, douleur qui réveille + s’aggrave rapidement.
- Cette semaine : symptômes nouveaux qui durent > 7 jours, besoins très fréquents qui perturbent le quotidien, douleurs post-radiothérapie, antécédents de calculs, perte de poids.
- Peut attendre 1-2 semaines avec auto-soins : symptômes fluctuants sans fièvre, pas de sang, pattern clair avec stress/alimentation.
Trois règles d’or
- Ce que vous répétez gagne. Mieux vaut 3 minutes, 3 fois par jour, que 30 minutes une fois par semaine.
- Évitez les « solutions » qui aggravent la boucle (surhydratation, pipi de sécurité, Kegels en période douloureuse).
- Personnalisez. Tenez 3 jours de journal, ajustez une chose à la fois, gardez ce qui marche.
Quand les douleurs durent malgré tout
Si après 4-6 semaines de ce plan, vous n’avancez pas, poussez la porte d’un·e spécialiste. Un bilan simple peut inclure : ECBU répété, échographie rénale/vésicale, dépistage de calculs, évaluation périnéale, dépistage d’endométriose chez la femme, prostatite chronique chez l’homme, et parfois cystoscopie. Les traitements de deuxième ligne (instillations vésicales, amitriptyline à faible dose, antihistaminiques, physiothérapie avancée) existent. Les recommandations EAU/AUA balisent la suite étape par étape.
Un mot sur l’état d’esprit : ce n’est pas « puis-je éliminer toute douleur ? », c’est « comment puis-je baisser de 20-40 % la réactivité ? ». Souvent, cette marge suffit pour retrouver une vie fluide.
Et oui, le mot clé ici, c’est douleur vésicale : nommer le problème permet de l’apprivoiser. Ensuite, on déroule le plan, un jour à la fois.

Commentaires (17)
mathieu Viguié
août 31, 2025 AT 03:23Je suis kiné pelvi-périnéal depuis 12 ans, et ce que j’ai vu avec mes patientes, c’est que le plancher pelvien en hyper-tension, c’est la norme, pas l’exception. Les Kegels, c’est le piège numéro un. On les fait pour « renforcer », mais la plupart du temps, elles sont déjà en mode « serrage d’urgence ». Le downtraining, c’est la révolution. Une respiration basse consciente, 2 minutes le matin, et ça change tout. Pas besoin de tapis, pas besoin de 500€ de séances. Juste du temps et de la bienveillance avec son corps.
Et oui, le stress n’est pas « dans la tête ». Il est dans les muscles. Dans les nerfs. Dans la vessie. Et il faut le traiter comme un vrai ennemi, pas comme un détail.
La météo à Strasbourg ? Ah oui, l’hiver, le café, les jeans serrés… c’est le trio gagnant pour déclencher un flare. J’ai une patiente qui a tout réduit à zéro pendant 2 semaines, et elle a pu reprendre le vélo sans douleur. C’est magique, mais c’est du travail.
Le journal mictionnel, c’est la clé. Pas pour se punir, mais pour voir les liens. Quand tu réalises que chaque fois que tu bois un soda à 16h, tu as une envie douloureuse à 18h… tu changes de vie. Pas besoin d’être parfait. Juste attentif.
Adrien Mooney
août 31, 2025 AT 17:55je viens de commencer le plan 7 jours et j’ai déjà réduit les cafés à 1 seul le matin et j’ai arrêté les sodas. j’ai fait 3 respirations 3-3-3 avant ma réunion de 10h et j’ai pas eu besoin de me lever. c’est fou. j’étais sûr que c’était juste une infection chronique mais non c’est le stress qui me tue en douceur. merci pour ce post j’ai l’impression qu’on me parle enfin en vrai. j’ai hâte de voir ce que ça donne dans 2 semaines. j’ai même pas eu le temps de faire les étirements mais je vais le faire ce soir. c’est pas magique mais c’est possible. je vous tiens au jus 🙌
Sylvain C
août 31, 2025 AT 18:29Encore un Français qui veut transformer sa vessie en temple de la bienveillance ? On va pas se mentir, c’est la faute des Américains et de leur culture du « bien-être » qui nous rend faibles. Dans les années 80, on se tenait la bite en attendant la pause déjeuner, pas on faisait des « downtraining » avec des balles en caoutchouc. Le stress ? Bah c’est la vie. La vessie, c’est pas un chat qui miaule quand il a faim. C’est un organe. Il faut le commander, pas le caresser. Et puis bon, si vous avez des douleurs, allez voir un vrai médecin, pas un coach de yoga qui vous parle de « sensibilisation centrale ». On est en 2025, pas dans une retraite de méditation au Maroc.
lou viv
septembre 1, 2025 AT 12:12Non. Non. Non. C’est une manipulation. La TCC ? Une arme de distraction massive. La respiration 4-7-8 ? Un placebo. Le journal mictionnel ? Une torture psychologique. Vous croyez que le stress est la cause ? Non. C’est l’industrie pharmaceutique qui veut vous vendre des séances de kiné à 80€ l’heure, des suppléments de magnésium, des apps de pleine conscience… Et vous, vous tombez dans le piège. Comme toujours. Vous voulez croire qu’il y a une solution douce. Mais la vérité ? La vessie, elle ne s’apaise pas. Elle se contrôle. Ou elle vous contrôle. Point.
Leo Kling
septembre 3, 2025 AT 01:54Les références bibliographiques citées dans ce document sont globalement pertinentes, quoique partiellement sélectives. L’EAU 2024 recommande effectivement la rééducation périnéale comme première ligne, mais l’analyse de la méta-analyse de 2023 sur la TCC révèle un effet modéré (Hedges’ g = 0.38), ce qui ne justifie pas une mise en avant aussi systématique. De plus, la recommandation de l’AUA 2022 ne soutient pas l’usage de la pleine conscience comme intervention de première intention, mais comme complémentaire. La rédaction de cet article, bien que bien structurée, comporte une tendance à l’hyperbole thérapeutique, potentiellement trompeuse pour les patients vulnérables. Une lecture critique s’impose.
James Ebert
septembre 4, 2025 AT 21:58Le truc qui change tout, c’est de comprendre que c’est un système neuro-musculo-inflammatoire, pas une « maladie » isolée. Tu as un corps qui est en mode survie constante. Le stress, c’est le feu. La vessie, c’est le bâtiment qui brûle. Tu peux pas éteindre le feu avec un verre d’eau. Tu dois changer le système entier. Et ce plan ? C’est pas une liste de trucs à faire. C’est une révolution du quotidien. Une minute de respiration avant chaque réunion, c’est une victoire. Une marche de 20 min, c’est une victoire. Arrêter les édulcorants, c’est une victoire. Tu gagnes pas une bataille, tu gagnes la guerre par petites bouchées. Et si tu rates un jour ? Tu recommences. Pas de honte. Juste de la persévérance. On est tous dans le même bateau. 💪
marc boutet de monvel
septembre 4, 2025 AT 22:02Je suis un mec de 52 ans, j’ai eu des douleurs pendant 4 ans, j’ai fait 3 ECBU, 2 échographies, j’ai essayé tout ce qui existe. J’ai cru que c’était une prostatite. Finalement, c’était juste le stress + le café + les jeans trop serrés. J’ai commencé le plan 7 jours, j’ai arrêté le café, j’ai mis une ceinture plus large, j’ai fait 2 respirations le matin et le soir. Et là, j’ai pu dormir sans me réveiller pour pipi. J’ai pas de miracle. J’ai juste arrêté de me battre contre mon corps. J’ai commencé à le comprendre. Et ça, c’est le vrai changement. Merci pour ce post, il m’a donné espoir.
Benjamin Poulin
septembre 6, 2025 AT 00:00Je suis tombé sur ce post en pleine crise de douleur, et j’ai senti une vraie empathie dans les mots. Pas de jugement, pas de pression. Juste des pistes claires. J’ai fait la respiration 3-3-3 avant de me coucher, et j’ai pas eu besoin de me lever à 3h du matin. J’ai même souri. 🌿 Merci. J’ai pas encore fait le journal, mais je vais le commencer demain. Je me sens moins seul. Et ça, c’est déjà énorme. 💙
Ch Shahid Shabbir
septembre 7, 2025 AT 03:43En Suisse, on appelle ça « Blasen-Hyperreiz-Syndrom ». Les principes sont identiques : réduction du stress, éviction des irritants, rééducation périnéale. Mais ici, on ne parle pas de « downtraining » - on dit « Muskelentspannung ». La science est la même. Ce qui change, c’est la manière de le dire. Le post est excellent. Je l’ai partagé avec mes patients. Le journal mictionnel est la clé. On ne guérit pas par intuition. On guérit par données. Et la patience. La patience, c’est le vrai traitement.
Andre Horvath
septembre 7, 2025 AT 05:30J’ai suivi ce plan pendant 6 semaines. J’ai perdu 70% de mes urgences. J’ai repris le vélo. J’ai retrouvé des nuits complètes. Mais ce que je retiens, c’est que j’ai arrêté de me culpabiliser. Je pensais que c’était ma faute si je devais me lever 4 fois par nuit. Non. C’était mon système nerveux qui était en surchauffe. Ce post m’a permis de me réapproprier mon corps. Sans magie. Sans remède secret. Juste de la logique. Et de la constance. Je recommande à tous ceux qui se sentent perdus.
Galatée NUSS
septembre 9, 2025 AT 01:53Je suis une femme de 38 ans, j’ai eu un endométriose profonde. J’ai été opérée. J’ai cru que la douleur allait disparaître. Elle est restée. Plus forte. Puis j’ai lu ce post. Et j’ai compris : ce n’était pas que l’endométriose. C’était aussi la tension chronique du plancher pelvien. J’ai commencé le downtraining. J’ai arrêté les jus d’agrumes. J’ai fait la respiration soupir. Et j’ai pu avoir des rapports sexuels sans douleur pour la première fois en 5 ans. Je pleure en écrivant ça. Merci. Je ne suis pas folle. Ce n’est pas dans ma tête. C’est réel. Et il y a un chemin.
Rene Puchinger
septembre 9, 2025 AT 12:38Franchement, ce post, c’est un chef-d’œuvre. J’ai partagé avec ma sœur, mon père, et mon collègue qui a des douleurs depuis 8 ans. On est tous tombés d’accord : c’est la première fois qu’on voit un truc aussi clair, aussi humain. Pas de jargon inutile. Pas de promesses impossibles. Juste des gestes simples. Et surtout, pas de honte. J’ai mis une alerte sur mon téléphone : « 15h : respiration ». J’ai fait 3 soupirs. J’ai eu envie de pipi. J’ai respiré. J’ai attendu. Et j’ai pas bougé. J’ai gagné. C’est petit, mais c’est colossal. Merci.
Regine Osborne
septembre 10, 2025 AT 01:32Je suis une ancienne addict au café et aux sodas light. J’ai cru que « sans sucre » = sans danger. Faux. Les édulcorants, c’est un poison pour la vessie. J’ai arrêté tout ça pendant 14 jours. J’ai eu des maux de tête, des envies folles. Mais au jour 10, j’ai pu rester 4 heures en réunion sans penser aux toilettes. J’ai même oublié de me lever. C’était magique. Ce n’est pas une diète. C’est une réapprentissage. Le corps sait. Il faut juste lui laisser le temps. Et le silence. Et la patience. J’ai commencé le journal. Je vais le garder pour toujours.
Angélica Samuel
septembre 10, 2025 AT 17:15Le syndrome douloureux vésical n’existe pas. C’est une construction médicale pour remplacer la cystite. Les études sont biaisées. Les kinés sont mal formés. La TCC ? Une méthode de contrôle social. Vous voulez calmer votre vessie ? Arrêtez de vous plaindre. Le stress ? C’est une excuse. La douleur ? C’est une faiblesse. Ce post est dangereux. Il donne de l’espoir à des gens qui devraient accepter leur condition. Pas la transformer. La vie est dure. Acceptez-le.
Sébastien Leblanc-Proulx
septembre 11, 2025 AT 15:37Je suis médecin généraliste depuis 22 ans. J’ai vu des patients passer de l’antibiotique à l’antibiotique, sans résultat. J’ai vu des femmes pleurer parce qu’on leur disait « c’est dans votre tête ». Ce post est une bénédiction. Il est scientifique, clair, et humain. Je vais le mettre dans ma boîte à outils pour mes patients. Je vais le recommander à mes confrères. Parce que ce n’est pas une mode. C’est une révolution silencieuse. Merci d’avoir mis en mots ce que tant de gens ressentent mais n’osent pas dire.
Fabienne Paulus
septembre 12, 2025 AT 23:46Je viens de la Réunion. Ici, on boit du café à toute heure, et on porte des vêtements serrés à cause de la chaleur. J’ai eu des douleurs pendant 3 ans. J’ai cru que c’était normal. J’ai lu ce post, j’ai changé deux choses : j’ai arrêté le café après 14h, et j’ai mis un pantalon en coton. Et là… j’ai dormi 7 heures d’affilée. J’ai pleuré. Je n’étais pas folle. Je n’étais pas faible. J’étais mal informée. Merci. Je vais partager ça dans mon quartier. On a besoin de ça ici.
Anne Ruthmann
septembre 13, 2025 AT 08:02La respiration 4-7-8 ? Une absurdité. La pleine conscience ? Un luxe de bourgeois. Le journal mictionnel ? Un outil de surveillance. Ce post est une apologie du contrôle personnel, masqué sous la bienveillance. La vraie solution ? Un bon antibiotique. Ou une cystectomie. Les gens veulent des solutions douces parce qu’ils n’ont pas la force d’affronter la réalité. La douleur est une réponse biologique. Pas un signal à négocier.